1763: Cocher découvre les fesses de spectateurs dégoûtés

En janvier 1763, un aristocrate français, Christophe-Louis Pajot de Villers, organisa une représentation privée d'un opéra de Rousseau dans la salle de bal de sa maison parisienne. Plus de 30 petits membres de la famille royale, des aristocrates et de riches membres de la bourgeoisie y ont participé. La représentation s'est terminée vers 10 heures et les invités se sont préparés à partir. Derrière le rideau, le cocher de Villers, Nicolas Dandeli, monte sur scène et crie « Tiens, la voilà la comédie ! (Hé, voici un spectacle amusant !) et a offert un geste d'adieu :

« Le cocher… décida de défaire son pantalon et de tourner le dos au rideau, avec l'intention de montrer sa croupe nue à ceux qui étaient encore dans la pièce. A ce moment-là, Capolin, un nègre âgé de treize ans, souleva le rideau de manière à ce que ceux qui restaient dans la salle virent le postérieur nu du cocher, qui était courbé de telle sorte que son derrière dépassait vers le public. Il s'est même frappé bruyamment les fesses avec ses mains pour attirer l'attention sur lui. En conséquence, tous ceux qui étaient encore présents dans la salle virent, à leur grand étonnement, un acte d’une immense impudence, qui les révolta tellement qu’ils quittèrent aussitôt la salle en se plaignant de ce terrible scandale.

Les de Villers indignés ont immédiatement convoqué les commissaires, qui ont traîné Dandeli en prison. Il y resta plusieurs jours pendant que les commissaires recueillaient une série de dépositions. Il a été libéré après que de Villers - apparemment incapable de tolérer de ne pas avoir de cocher - ait retiré sa plainte.

Source: Archives Nationales Y13772, janvier 22nd 1763, cité dans Campardon, Les spectacles de la foire, 1877. Le contenu de cette page est © Alpha History 2019-23. Le contenu ne peut être republié sans notre autorisation expresse. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre Conditions d’utilisation or contacter Alpha Histoire.