Pendant son procès pour crimes de guerre en 1957, Adolf Eichmann a donné l'explication suivante de son rôle dans la mise en œuvre de la solution finale:

«Je n'ai pas accepté le travail comme un exercice insensé. Cela me procurait une joie hors du commun, je trouvais fascinant de devoir faire face à ces choses… Mon travail consistait à attraper ces ennemis et à les transporter jusqu'à leur destination… Je vivais dans ce truc, sinon, je ne serais resté qu'un assistant, un rouage , quelque chose sans âme…

J'y ai réfléchi et j'en ai compris la nécessité, je l'ai mené à bien avec tout le fanatisme qu'un vieux nazi attendait de lui et que mes supérieurs attendaient sans doute de moi. Ils m'ont trouvé, selon leur expérience, être la bonne personne au bon endroit ...

C'est ce que je dis aujourd'hui, en 1957, à mon propre désavantage. Je pourrais me faciliter la tâche. Je pouvais maintenant prétendre que c'était un ordre que je devais exécuter en raison de mon serment d'allégeance. Mais ce ne serait qu'une excuse bon marché, que je ne suis pas prêt à donner ... Pour être franc avec vous, si nous les avions tous tués, tous les 10.3 millions, je serais heureux et dirais: `` Très bien, nous avons réussi à détruire un ennemi «…

J'ai suggéré le terme [Solution finale]. À l'époque, je voulais décrire l'élimination des Juifs, leur sortie de la nation allemande. Plus tard, ces paroles inoffensives sont devenues un camouflage pour le meurtre.