L'extrait suivant provient d'une lettre rédigée par Prince Max de Bade, à son cousin, Alexander von Hohenlohe, en janvier 1918. La lettre a été publiée en octobre 1918, après la nomination de Baden comme chancelier, et a provoqué une tempête de feu, car elle exprime l'opposition à la démocratie parlementaire en Allemagne:

«Puisque je m'oppose au parlementarisme occidental pour l'Allemagne et le Bade, j'ai dû dire aux gens de Bade et d'Allemagne que si je comprends ses besoins, je ne vois aucune aide dans les institutions. Je peux ainsi acquérir une plateforme sur laquelle je peux garder entre mes mains les méthodes que je souhaite appliquer, et les habitants de Baden suivent volontiers car ils sentent que leurs angoisses et leurs besoins sont compris… »

Je souhaite moi aussi naturellement que nos succès soient exploités autant que possible, et loin d’être d’accord avec la soi-disant résolution de paix, qui était l’enfant erroné de la peur et des jours de chien de Berlin, je veux les plus grandes compensations possibles en une forme ou une autre, pour ne pas devenir trop pauvres après la guerre…

En traitant avec un adversaire aussi astucieux et mondain que l'Angleterre, la Belgique est le seul pion d'indemnisation que nous possédons.