Achim Gercke sur la résolution de la question juive (1933)

Dans cet article de 1933, Achim Gercke, un fonctionnaire mineur du Parti nazi (NSDAP), donne son point de vue sur la résolution de la «question juive». Les vues de Gercke sont typiques de Antisémitisme nazi au début des années 1930. Extrait reproduit avec l'autorisation du Archives de propagande allemande.

«À la suite de la victoire de la révolution national-socialiste, la question juive est devenue un problème pour ceux qui n'avaient jamais pensé à résoudre la question juive, qui ne se sont jamais battus pour la résoudre. Tout le monde a vu que la situation actuelle est intolérable. Permettre le libre développement et l'égalité pour les Juifs a conduit à une situation «non libre» de concurrence exploitée et à un transfert de positions importantes au sein du peuple allemand à ceux d'une race étrangère.

Le résultat est que quiconque réfléchit à cette question cherche une solution. Chacun a une proposition sur son bureau, qui obtient une réaction plus ou moins favorable dans les discussions. C'était à prévoir. Mais la solution à un problème si important n'est pas aussi simple qu'on le suppose souvent.

Les mesures juridiques qui viennent d'être prises par le gouvernement sont des actions de nettoyage qui répondent à la déclaration de guerre des Juifs. Principalement, les lois fournissent une direction dans laquelle évoluer. Il ne faut pas sous-estimer la signification de ces lois. Le peuple tout entier sera éduqué sur la question juive et comprendra qu'une communauté populaire est une communauté de sang. Pour la première fois, ils seront atteints par la pensée raciale et se concentreront non pas sur des solutions théoriques à la question juive, mais plutôt sur une solution réelle.

Néanmoins, ces mesures temporaires ne peuvent pas être une solution définitive à la question juive car le moment n'est pas encore venu, bien que les lois indiquent la direction et laissent place à d'éventuels développements futurs. Il serait cependant trop tôt pour élaborer des plans de discussion publique qui proposent de faire plus que ce qui peut être fait actuellement. Néanmoins, quelques principes doivent être énoncés pour que les projets élaborés puissent mûrir et éviter les erreurs.

Fondamentalement, il faut décider de réunir ou non les Juifs d'Allemagne (ainsi que ceux d'origine juive) sur le plan organisationnel. De nombreux projets annoncés jusqu'à présent proposent de rassembler les Juifs dans une fédération afin qu'ils puissent être surveillés et influencés. Toutes ces propositions sont fondamentalement erronées. Si l'on établissait une fédération de juifs, que ce soit sous une sorte de surveillant juif ou dans une sorte de fédération ou autre structure à l'air innocent, les juifs auraient un ancrage juridique éternel en Allemagne, un moyen de présenter leurs souhaits, un outil pour leurs objectifs, un moyen légal de sécuriser des liens secrets. Et on donnerait au moins l'impression que l'on a affaire à une minorité nationale qui pourrait chercher et trouverait un soutien en dehors de l'Allemagne ...

Toutes les propositions qui incluent une présence permanente, une réglementation permanente des Juifs en Allemagne, ne résolvent pas la question juive, car elles n'éliminent pas les Juifs d'Allemagne. Et c'est ce que nous voulons faire. Si les Juifs sont capables d’exploiter à jamais leurs peuples hôtes, ils resteront une source constante de la flamme ouverte et destructrice du bolchevisme, ce qui permettra de le rallumer facilement, sans oublier les incertitudes politiques résultant de la désunion au sein de la population et des peuples. danger pour l'unité raciale. Dénonçons à jamais une telle pensée, qu'elle résulte d'une mauvaise pensée ou de mauvaises intentions.

Pour résumer, l'État peut et doit se concentrer sur l'élimination systématique, sur l'émigration. Si nous détruisons toute coopération organisationnelle des Juifs et expulsons les dangereux agitateurs juifs subversifs qui montrent des signes d'activités conspiratrices, les Juifs auront toujours la synagogue, le rabbin, pour les protéger. Si nous soutenons les plans sionistes et tentons une solution internationale en établissant une patrie pour les Juifs, nous serons en mesure de résoudre la question juive non seulement en Allemagne mais en Europe et dans le monde entier. Le monde entier a intérêt à une telle solution, à l'élimination de cette source de désordre, qui procède constamment du bolchevisme. Nous devons établir cela clairement.

Les Juifs pourront peut-être devenir une nation, un peuple. Cela exigerait que les ouvriers, artisans et colons juifs se développent à partir de la population juive. Si nous réglementons ce plan, nous créerons de nouvelles bases pour un tel règlement. Disperser les Juifs aux quatre vents ne résout pas la question juive, mais l'aggrave. Un programme systématique de règlement est donc la meilleure solution.

Les plans et les programmes doivent avoir un objectif tourné vers l'avenir. Ils ne peuvent pas se concentrer uniquement sur une situation temporairement désagréable. Un avenir meilleur exige la solution systématique de la question juive et non l'organisation des juifs.

Nous devons construire notre État sans les Juifs. Ils ne peuvent être parmi nous que des étrangers apatrides, sans statut légal permanent.