Hindenburg et Hitler à propos des anciens combattants juifs (1933)

La correspondance suivante entre le président allemand, Paul von Hindenburg, et le chancelier Adolf Hitler, portait sur les droits des anciens combattants juifs:

Berlin, avril 4e 1933
Le président du Reich

Cher Monsieur le Chancelier!

«Récemment, toute une série de cas m'ont été signalés dans lesquels des juges, des avocats et des fonctionnaires de la justice qui sont des vétérans de guerre invalides et dont les antécédents sont irréprochables ont été envoyés de force en congé et sont par la suite renvoyés pour seule raison pour laquelle ils sont d'origine juive.

Il est tout à fait intolérable pour moi personnellement ... que les fonctionnaires juifs qui ont été handicapés pendant la guerre subissent un tel traitement, [surtout] car avec l'approbation expresse du gouvernement, j'ai adressé une proclamation au peuple allemand le jour du soulèvement national, Le 21 mars, dans lequel je me suis incliné avec révérence devant les morts de la guerre et je me suis souvenu avec gratitude des familles endeuillées des morts de la guerre, des invalides et de mes anciens camarades du front.

Monsieur le Chancelier, je suis persuadé que vous partagez ce sentiment humain et vous priez de tout cordialement et de toute urgence d’examiner cette question et de veiller à ce qu’il existe un dispositif uniforme pour toutes les branches de la fonction publique en Allemagne.

En ce qui me concerne, les fonctionnaires, les juges, les enseignants et les avocats invalides de guerre, qui ont combattu au front, sont des fils de guerre morts ou eux-mêmes des fils perdus pendant la guerre devraient rester à leurs postes à moins qu'un cas individuel ne donne des raisons. pour un traitement différent. S'ils étaient dignes de se battre pour l'Allemagne et de saigner pour l'Allemagne, alors ils devaient également être considérés comme dignes de continuer à servir la patrie dans leurs professions.

Avril 5th 1933
Du chancelier

Cher monsieur le président!

«De la manière la plus généreuse et la plus humaine, vous, Monsieur le Maréchal, plaidez la cause de ces membres du peuple juif qui ont été autrefois contraints, par les exigences du service militaire universel, à servir dans la guerre.

Je comprends parfaitement ces nobles sentiments, Monsieur le Maréchal. Mais, avec le plus grand respect, permettez-moi de signaler que les membres et partisans de mon mouvement, qui sont des Allemands, ont été chassés pendant des années de tous les postes gouvernementaux, sans considération pour leurs femmes et leurs enfants ou leur service de guerre… Les responsables de cette cruauté étaient les mêmes partis juifs qui se plaignent aujourd'hui lorsque leurs partisans se voient refuser le droit à des postes officiels, avec mille fois plus de justification, car ils sont de peu d'utilité à ces postes mais peuvent faire un mal illimité ...

Néanmoins, Monsieur le maréchal, eu égard à vos nobles motivations, j'avais déjà discuté de la préparation d'une loi avec le ministre de l'Intérieur, qui éliminerait la solution de ces questions aux actions individuelles arbitraires et fournirait une loi uniforme.

Et j'ai signalé au ministre de l'Intérieur du Reich les cas pour lesquels vous souhaitiez des exceptions. La loi en question a fait l’objet de discussions préliminaires lors de plusieurs réunions la semaine dernière et tiendra compte des Juifs qui ont servi eux-mêmes dans la guerre, ont été handicapés pendant la guerre, ont d’autres mérites ou n’ont jamais donné l’occasion de se plaindre au cours d’une longue période. de service.

En règle générale, ce processus de purification n'a pour objectif premier que de rétablir un certain équilibre naturel et sain et, deuxièmement, d'éliminer des positions officielles de portée nationale les éléments auxquels on ne peut pas confier la survie ou la destruction de l'Allemagne. En effet, il ne sera pas possible d’éviter, au cours des prochaines années, de veiller à ce que certains processus, qui ne doivent pas être communiqués au reste du monde pour des raisons de la plus haute importance pour le pays, restent en réalité secrets. Cela ne peut être garanti que par l'homogénéité interne des organes administratifs concernés.

Monsieur le Président, je vous prie de croire que j'essaierai de rendre justice à vos nobles sentiments dans la mesure du possible. Je comprends vos motivations intérieures et moi-même, en passant, je souffre souvent de la dureté d'un destin qui nous oblige à prendre des décisions que, d'un point de vue humain, on éviterait mille fois.

Les travaux sur la loi en question se dérouleront le plus rapidement possible et je suis convaincu que cette question trouvera également la meilleure solution possible. »

Je suis, dans le respect sincère et profond
Votre jamais dévoué
Adolf Hitler