Himmler sur le SS (1937)

Une transcription du discours de janvier 1937, contenant les pensées de Heinrich Himmler sur le Schutzstaffel (SS), ses valeurs et sa mission:

«Je parlerai tout d'abord de l'origine, de l'organisation et des sphères d'activité des SS…

La SA est née en 1923, très tôt dans l'histoire du mouvement, comme troupes de choc… Lorsque le parti a été rétabli en 1925, la SA a d'abord été interdite. Le Führer s'est également vu refuser le droit de parole et de réunion en Prusse, ainsi qu'en Bavière. L'assemblée n'était autorisée qu'en Saxe et en Thuringe, qui étaient alors entièrement communistes. Pour assurer le succès de ces réunions, il était nécessaire de les protéger. Par conséquent, en 1925, le Führer ordonna la formation d'une petite organisation pour protéger ces réunions, à savoir les SS [Escadrons de protection Schutzstaffel], à savoir de petites formations avec l'effectif effectif d'un chef et de 10 hommes à chaque endroit. Même une ville aussi grande que Berlin n'avait à l'époque qu'un escadron de seulement deux chefs et 20 hommes.

Tout au long de 1925 et 1926, nous avons réussi à mener et à mener à bien les réunions du Führer, également d'autres orateurs de parti en Saxe et en Thuringe avec ces escadrons. En 1926, la SA fut de nouveau autorisée à exister, et pendant quelques années, les SS se retirèrent davantage dans l'arrière-plan. En 1929, il y a huit ans, j'ai reçu l'ordre du Führer de diriger toutes les unités SS de tout le Reich, totalisant alors 280 hommes, et de les changer selon l'ordre, en une organisation d'élite fiable du Parti. J'ai décidé de m'attaquer à ce problème parce que j'étais un national-socialiste, bien sûr. Je crois fermement en la doctrine selon laquelle, à la fin, seul du bon sang peut accomplir les choses les plus grandes et les plus durables du monde.

Fort de cette conviction, j'ai commencé à travailler sur ce problème. Je vais sauter les prochaines périodes, à l'année 1933. Cette année a été pour les SS l'épreuve la plus dure; car c'était une époque où toutes les organisations prospéraient; une époque de grands assauts et de raz-de-marée de ceux qui souhaitent devenir membres du parti et de ses organisations.

Une question très difficile nous a été confrontée. Il s'agissait de décider s'il fallait fermer le parti et ses organisations à de nouveaux membres, et ainsi rester purs en qualité mais en petit volume, ou les ouvrir à de nouveaux membres pour augmenter leur volume. Cela a abouti à une situation dangereuse, comme le montre le nombre de personnes qui affluaient qui n'étaient pas entièrement fidèles, de sorte que dans une certaine mesure, cela devenait une menace pour le nombre, pour les masses.

Les SS aussi étaient mis en danger par cette menace. C'est pourquoi je l'ai fermé en avril 1933, alors que certaines des autres organisations acceptaient encore le plus grand nombre de personnes possible. De cette façon, j'avais de nouveau les SS sous mon contrôle en avril. De la fin de 1933 à la fin de 1935, nous avons expulsé tous ceux des membres nouvellement acceptés qui se sont révélés inadaptés. Au cours de ces années, j'ai expulsé environ 60,000 210,000 hommes. Aujourd'hui, l'effectif des SS se compose d'environ XNUMX XNUMX hommes. Cela a été très bénéfique pour la SS et toutes ses unités, car sa qualité s'est grandement améliorée, alors qu'elle aurait beaucoup souffert de la quantité.

Je clôturerai la question de la sélection en déclarant qu'aujourd'hui nous acceptons les jeunes hommes de 18 ans. Nous les connaissons déjà de la jeunesse hitlérienne, nous les avons étudiés déjà quelques années, de sorte que nous sommes sûrs de n'obtenir que le meilleur. A 18 ans, ils viennent chez nous en tant que candidats. Ils sont soigneusement examinés et vérifiés. Sur 100 hommes, nous pouvons utiliser en moyenne 10 ou 15, pas plus. Nous demandons le dossier politique de ses parents, frères et sœurs, le dossier de son ascendance aussi loin que 1750, naturellement l'examen physique, et ses dossiers de la jeunesse hitlérienne. De plus, nous demandons un dossier de santé héréditaire, montrant qu'aucune maladie héréditaire n'existe chez ses parents et dans sa famille. Le dernier, mais peut-être le plus important, est une certification de la commission de course, composée de chefs SS, d'anthropologues et de médecins.

Le comportement de ce jeune homme face à cette commission est désormais ce qui est décisif: non seulement la façon dont il se tient au garde-à-vous mais aussi son allure virile et disciplinée, la facilité et la composition avec lesquelles il répond aux questions qui lui sont posées, sa démarche, sa mains, en fait, tout ce que nous sommes venus à considérer au cours de nos huit années d'expérience comme idéal.

C'est ainsi que nous décidons d'accepter ou non l'homme.