Hitler sur la Société des Nations (1937)

Adolf Hitler parle de la Société des Nations, des nouvelles nations européennes et de la perte des colonies allemandes après la Première Guerre mondiale Extrait d'un discours prononcé en janvier 1937:

«Au cours des cent dernières années, un certain nombre de nouvelles nations ont été créées en Europe qui autrefois, en raison de leur désunion et de leur faiblesse, n'avaient qu'une faible importance économique et aucune importance politique du tout.

Avec l’établissement de ces nouveaux États, de nouvelles tensions ont naturellement augmenté. Le véritable sens politique, cependant, doit faire face aux réalités et ne pas les éviter. La nation italienne et le nouvel État italien sont des réalités. La nation allemande et le Reich allemand sont également des réalités. Et pour mes propres concitoyens, je voudrais dire que la nation polonaise et l’État polonais sont également devenus des réalités. Dans les Balkans également, des nations se sont réveillées et ont construit leurs propres États. Les personnes qui appartiennent à ces États veulent vivre et vivront.

La division déraisonnable du monde en nations qui n’en ont pas et qui ne l’ont pas encore fait ne résoudra ni ne résoudra ce problème, pas plus que les problèmes sociaux internes des nations ne peuvent être résolus simplement par des phrases plus ou moins intelligentes.

Pendant des milliers d'années, les nations ont revendiqué leurs revendications vitales en utilisant le pouvoir. Si, à notre époque, une autre institution doit se substituer à ce pouvoir dans le but de réglementer les relations entre les peuples, elle doit alors tenir compte des revendications vitales naturelles et décider en conséquence. La Société des Nations n’a pour tâche que de garantir l’état actuel du monde et de le préserver à tout jamais. Nous pourrions tout aussi bien lui confier la tâche de réguler le flux et les reflets des marées ou de diriger le Golfe. Diffuser dans un cours défini pour l'avenir.

Mais la Société des Nations ne sera pas en mesure de faire l'un ou l'autre. Son maintien dépendra, à long terme, de la mesure dans laquelle il est conscient que les réformes nécessaires concernant les relations internationales doivent être soigneusement examinées et mises en pratique.

Le peuple allemand a par le passé construit un empire colonial sans voler personne et sans violer aucun traité. Et ils l'ont fait sans aucune guerre. Cet empire colonial nous a été enlevé. Et les motifs pour lesquels on a cherché à excuser cet acte ne sont pas tenables.

Premièrement, on disait que les indigènes ne voulaient pas appartenir à l'Allemagne. Qui leur a demandé s'ils souhaitaient appartenir à un autre pouvoir? Et quand ces indigènes ont-ils jamais été interrogés pour savoir s'ils s'étaient contentés du pouvoir qui les gouvernait auparavant?

Deuxièmement, il est indiqué que les colonies n’ont pas été correctement administrées par les Allemands. L'Allemagne n'a eu ces colonies que pendant quelques décennies. De gros sacrifices ont été faits pour les construire et ils étaient dans un processus de développement qui aurait conduit à des résultats très différents de ceux de 1914. Mais de toute façon, les colonies avaient été tellement développées par nous que d’autres personnes estimaient qu’il valait la peine de se lancer dans une lutte sanglante dans le but de nous les prendre.

Troisièmement, on dit qu’ils n’ont aucune valeur réelle. Si tel est le cas, ils ne peuvent également avoir aucune valeur pour les autres États. Et il est donc difficile de voir pourquoi ils les gardent.

De plus, l'Allemagne n'a jamais demandé de colonies à des fins militaires, mais exclusivement à des fins économiques. Il est évident qu'en période de prospérité générale, la valeur de certains territoires peut diminuer, mais il est tout aussi évident qu'en période de détresse, cette valeur augmente. Aujourd'hui, l'Allemagne vit dans une période de lutte difficile pour les denrées alimentaires et les matières premières. Des importations suffisantes ne sont concevables que s'il y a une augmentation continue et durable de nos exportations. Par conséquent, naturellement, notre demande de colonies pour notre pays densément peuplé sera mise en avant encore et encore.